SYRIE - ADOPTION D’UNE RESOLUTION AU CONSEIL DES DROITS DE L’HOMME [cs]

La France salue l’adoption par le Conseil des droits de l’Homme d’une nouvelle résolution sur la situation des droits de l’Homme en Syrie. Cette résolution, qui adresse un message de fermeté et condamne sans ambiguïté la répression en Syrie a été adoptée à une large majorité des Etats membres du Conseil des droits de l’Homme. Elle témoigne de la préoccupation croissante de la communauté internationale face aux crimes commis par le régime syrien contre sa propre population.

La France s’était mobilisée pour obtenir la convocation de cette nouvelle session extraordinaire du Conseil des droits de l’Homme sur la Syrie, qui fait suite à celle tenue le 29 avril 2011, et pour l’adoption d’une résolution substantielle. Nous relevons à cet égard que quatre pays arabes (Arabie Saoudite, Jordanie, Koweït et Qatar) s’étaient joints à la demande de convocation de cette session extraordinaire et ont voté en faveur de cette résolution.

Ce texte contient des éléments positifs dans la ligne des recommandations formulées par le Haut Commissariat aux droits de l’Homme dans son rapport sur les violations commises par le régime syrien. Il appelle le régime syrien à mettre un terme immédiatement à la répression brutale à laquelle il se livre. Il créé en particulier une commission internationale indépendante chargée d’enquêter sur les crimes commis, dont certains pourraient constituer des crimes contre l’humanité, et appelle à ce que les auteurs de ces crimes soient poursuivis. Il appelle le régime syrien à respecter la liberté de la presse et à laisser un libre accès aux équipes et au matériel humanitaire.

La France travaille activement à New York afin que le Conseil de Sécurité des Nations unies adopte une résolution de sanctions à l’encontre du régime syrien.

Il est essentiel que la Syrie coopère pleinement avec les Nations unies. A cet égard, le renvoi de la ville de Homs, par les autorités syriennes, d’une mission de l’ONU à visée humanitaire, n’est pas acceptable.

La répression sauvage et les violations des droits de l’Homme doivent immédiatement cesser, les opposants emprisonnés doivent être libérés et une transition démocratique doit être mise en œuvre.

Dernière modification : 26/09/2013

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